Quelques photos du jardin
animé par Ibrahim Miharata à Gao.
Ce jardin associatif de quartier
occupe surtout des femmes. Beaucoup ont leur mari "en exode",
c'est à dire parti travailler à l'étranger. Elles reçoivent de
petites sommes qui couvrent rarement les besoins des (grandes )
familles.
Toutes cherchent des « petits boulots » dont certains sont difficilement compatibles avec la vie de famille (vendeuses ambulantes, bonnes à tout faire). Une équipe de jardiniers se charge de certains travaux.
Toutes cherchent des « petits boulots » dont certains sont difficilement compatibles avec la vie de famille (vendeuses ambulantes, bonnes à tout faire). Une équipe de jardiniers se charge de certains travaux.
Dans ce quartier de Gao,
elles ont également créé une coopérative de fabrication de tapis
en fibres végétales qui complète les revenus du jardin.
Les
femmes songhoy sont très timides, sur la photo du jardin, elles sont
de dos, et dans leur atelier, beaucoup se cachent le visage. Se faire
prendre en photo n'est pas un acte anodin.
Pendant 12 ans, je me suis
rendu régulièrement à Gao pour soutenir l'installation de ce
jardin et d'un autre dans un village sur une île du fleuve
Niger.
Depuis les « événements » je ne suis plus retourné. Cela dit, le but était de faire en sorte que ces jardins soient autonomes, ce qui est (presque) le cas maintenant.
Depuis les « événements » je ne suis plus retourné. Cela dit, le but était de faire en sorte que ces jardins soient autonomes, ce qui est (presque) le cas maintenant.
Mon livre :
Des jardins au Sahara, relate cette expérience.
Vous pouvez le commander (20€ + frais d'envoi) en cliquant ici
Il est également possible de communiquer avec Ibrahim, le responsable via ce lien
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