Les bruyères darleyensis
ne craignent pas le froid. Issues du croisement des bruyères
d’Écosse et des bruyères des Alpes, elles fleurissent de décembre
à mars quelles que soient les conditions météo.
La bruyère de
Méditerranée (en fond d'image) est moins rustique, les températures sous les -10 C
lui sont fatales. Le littoral breton lui convient parfaitement. Seule
exigence, comme toutes les autres bruyères, elle demande une taille
annuelle après la floraison pour rester compacte.
la blanche Diosma hirsuta vient de la
province du Cap et supporte de courtes gelées. Un peu plus frileux, le bleu Limonium perezii des Canaries demande la protection d'une serre hors
gel en hiver. En récompense, il fleurira toute l'année sans
discontinuer.
Des Canaries également
mais beaucoup plus résistante au froid, Isoplexis canariensis, une
sorte de digitale orange à feuillage persistant qui fleurit toute
l'année par vagues successives. Celles de l’Éden du voyageur sont
issues de semis.
Février est également le
mois où s'épanouissent à Belle-Île les Isoetes hixtris et les
dernières Ophioglosses du Portugal. Ces
plantes minuscules sont appréciées des seuls connaisseurs, proches des fougères, font partie du règne végétal
depuis 350 millions d'années. Ce sont des plantes très rares au
nord de la Loire mais abondantes à Belle-Île.
Ouverture prévue de
l’Éden du voyageur le 2 avril à 10h30.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire