Les
mois d'hiver en Bretagne étant moins propices aux floraisons, il sera question,
dans ces 3 articles, de végétaux d'un peu plus loin.
Détail technique, les textes sont principalement illustrés par mes photos et mes dessins. En cas de nécessité, j'inclus des images libres de droits en donnant la référence.
Depuis 3 ans, en effet, afin de découvrir de nouvelles plantes, je visite des îles de la Macaronésie.
Détail technique, les textes sont principalement illustrés par mes photos et mes dessins. En cas de nécessité, j'inclus des images libres de droits en donnant la référence.
Depuis 3 ans, en effet, afin de découvrir de nouvelles plantes, je visite des îles de la Macaronésie.
Ce mot curieux regroupe Açores, Madère, Canaries et Cap Vert. Ces régions représentent une minuscule surface mais comptent un très grand pourcentage de plantes endémiques. Cela tient d'une part à leur isolement géographique mais aussi au fait que ces zones n'ont pas subi les glaciations qui ont détruit un grand nombre de plantes de l'Europe du Nord-Ouest. Ce phénomène est largement développé à la page 4 du « Tour du monde dans son jardin ».
Le climat des ces îles se caractérise
par des hivers très doux (sur les côtes la température ne descend
pratiquement jamais sous les 6°C) et des été chauds mais jamais
brûlant (hors Lanzarote).
L'île de Sao Miguel est la plus grande de archipel portugais des Açores (qui en compte 9). Située dans le groupe oriental, elle compte parmi les moins éloignées du continent (1500 km). Les autres s'étirent encore sur 200 km vers l'ouest.
Azorina
vidalii, une
haute campanulacée pourrait figurer comme l'emblème de l'archipel
puisqu'on ne la trouve que là. C'est une vivace persistante
localisée dans les falaises côtières. Sa hampe de fleurs roses
s'élève à plus d'1m au printemps. On ne la voit dans pratiquement
aucun jardin d'Europe, elle disparaît en dessous de 5°C. Elle a été
dédié à un certain Capitaine Vidal, qui a herborisé aux Açores
in 1842. Pas rares mais en régression, elle est classé espèce en
danger.
Euphorbe
des Açores (Euphorbia
stygiana Watson), elle
aussi adepte des côtes, elle aussi menacée
Viburnum trelasei, un grand arbuste, proche cousin de notre Viburnum tinus méditerranéen. Il Pousse en moyenne altitude, sur des pentes ensoleillées qui ont été très largement plantées de Crypthomeria japonica à des fins commerciales.
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Carte Bruno Pia |
D'après carte internet |
La
flore endémique subit maintenant la pression du tourisme qui
accapare de grandes surfaces, mais aussi de la culture intensive de
la banane ou de la vigne et à Sao Miguel, aux Açores, que j'ai
visité cette année, de l'élevage bovin et des plantation à grande
échelle de Cryphomerria Japonica.
De
plus, de nombreuse plantes exotiques, souvent invasives (venus
d'ailleurs et qui prennent la places des indigènes ou des
endémiques), restreignent les espaces dévolus aux endémiques (que
l'on trouve localisées qu'à certains endroits du globe) ou aux
indigènes (qui poussent dans certains lieux sans l'intervention de
l'homme) .
L'île de Sao Miguel est la plus grande de archipel portugais des Açores (qui en compte 9). Située dans le groupe oriental, elle compte parmi les moins éloignées du continent (1500 km). Les autres s'étirent encore sur 200 km vers l'ouest.
Voici
quelques plantes que le visiteur (un peu curieux) peut observer en
parcourant l'île :
Azorina vidalii, image internet |
Fruits du Viburnum trelasei |
Viburnum trelasei, un grand arbuste, proche cousin de notre Viburnum tinus méditerranéen. Il Pousse en moyenne altitude, sur des pentes ensoleillées qui ont été très largement plantées de Crypthomeria japonica à des fins commerciales.
Erica azorica |
Erica
azorica,
la bruyère arbustive des Açores, elle aussi résiste
assez bien, notamment sur les talus routiers. Une Calluna
vulgaris pousse également sur
l'île, c'est la même que celle de Belle-île, on la trouve encore
en abondance en altitude.
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