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bruyères vagabondes devant Men Brirh |
Les explications de ces
particularités sont illustrées par des textes poétiques de Pierre
Lieutaghi, un botaniste né à Quimper et spécialiste des relations
entre les plantes et les hommes.
Cet Hymne à la Lande
permet d'apprécier, d'une part les aspects culturels originaux du
milieu agricole insulaire des siècles passés, mais aussi de
réaliser que la Lande, qui a fortement régressé dans le massif
armoricain, reste encore très présente dans les paysages bellilois
dont elle renforce la beauté.
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Callune commune |
Les espèces les plus
représentées sont : l'Ajonc d'Europe (Ulex europeaus), son
écotype de bord de côte l'Ajonc d'Europe maritime (Ulex europeaus
subsp. maritimus), un peu en retrait (à partir de 300m), l'Ajonc de
Le Gall (Ulex gallii), Les Bruyères vagabondes (Erica vagans),
cendrées (E. cinerea), cilliées (E. cilliaris) et la Callune comme
(Calluna vulgaris).
Il s'agit d'une Lande
primaire littorale
Elle s'est établie quand Belle-Île s'est
détachée du continent, suite à la fonte des glaces et la montée
des eaux, il y a 7.000 ans environ. On la dit « climacique »,
c'est à dire qui évolue dans la mesure où les conditions
écologiques restent stables.



Les représentations se
situent en complément du programme "Ô mon jardin, Ô ma
merveille" présenté par Michel Denance et auront encore lieu
jeudi 17, vendredi 18 et samedi 26 août.
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