vendredi 10 juin 2016

Les beaux rosiers de l'Éden du Voyageur



Rosa chinensis mutabilis, une des fiertés du jardin.

Mutation naturelle réalisée dans un jardin de Canton du rosier botanique Rosa chinensis purpurea natif du Yunann. Acheté par Joséphine de Beauharnais pour la Malmaison. Le 1er rosier remontant connu, en vague de mai à novembre. Ne supporte pas les froids supérieurs à -7°C mais accepte les sols maigres et secs. (2x1,5m)

Zéphirine Drouhin, une star à choyer.

Grimpant de type Bourbon créé en 1868 par Bizot. Sans épine, odorant et remontant. Tout pour séduire mais exige ici une bonne terre franche, des arrosages et des fertilisations régulièrement. (2m)


Lavandula dentata, Rosiers Blue eyes, Pénélope, Fleurette : un quartet de choc.

Blue eyes est une obtention de Peter James (2011), le cœur bleu-mauve des fleurs le rend particulièrement attrayant. Odorant et remontant.(0,80x1m).

Pénélope ; un grand classique du révérend Pemberton, odorant et remontant. (1,20x1m)

Fleurette : un grand couvre-sol non parfumé mais remontant. (1,50x3m)


Lavander frienship, Pavots de Californie, Phormium et rosa Opalia, le charme des contrastes.

Lavander frienship, couvre sol créé par Verschuren en 1984. Sa seconde floraison se fait sur de longues tiges souples. (0,80x0,80m)

rosa Opalia, Un rosier de Werner Noack, le créateur d'Eméra, parfumé et remontant. Capable de drageonner et de couvrir plusieurs mètres carrés si on le laisse libre. (1,30x3m)

 
 
 
 
Buff beauty et Rahpsodie in blue, un assemble mélodieux.

Buff beauty créé par le rosiériste l'anglais Brentall en 1939. La beauté chamoisée est un arbuste légèrement remontant mais bien parfumé, il a besoin d'un traitement contre l'oïdium.(1,5x2m)

Rahpsodie in blue, fruit de la passion d'un amateur anglais, F.R Colishaw qui cherchait à créer une rose bleue. Remontant et parfumé. Demande un tuteurage et atteint rapidement 2m.
 

Une phrase à méditer:
« Si vous prenez l’habitude de planter vos rosiers en association avec d’autres arbustes et plantes herbacées, vous profiterez pleinement de vos rosiers sans que ceux-ci soient pour autant en surnombre. Vous échapperez ainsi au sentiment terrible, si familier aux vieux fous de roses, qu’après la mi-juillet, l’année est finie. » Christopher Lloyd.