mardi 6 décembre 2016

Un mois de décembre tout en fleurs à l’Éden du Voyageur.

L'hiver est là mais plus de 30 espèces de fleurs sont épanouies au jardin. Cette page présente les plus originales.  

                                                                                               Grevillea lanigera 'Mount Tamboritha'          

Protea neriifolia 'Pink ice' du Cap, épanouie en décembre


    
     Dahlia impérial grimpant du Mexique                                Delairea odorata, Sénécio liane du Cap

            
            Salvia leucantha du Mexique                                
Tibouchina urvilleana du Brésil



                          Brugmansia sanguinea                                                        

A côté d'elles resplendissent : Rosa Opalia, Rosa Astronomia, les Callistémon, plusieurs espèces de Grevilleas, des Cestrums, des Euyrops, Anthémis, Nérines, Véroniques, Iochroma, des Sauges mexicaines, les Cupheas rustiques de chez Guillaume Jégo, sans oublier le début des Correa et des Bruyères alors que le Bougainvillier est encore en pleines fleurs.
                 Schizostylis coccinea

samedi 22 octobre 2016

Quelques fleurs d'octobre à l’Éden du Voyageur

Cet automne particulièrement beau permet l'épanouissement dans de bonnes conditions de fleurs souvent défrisées par les coups de vent. En voici quelques unes :

Podranea ricasoliana
Une vigoureuse grimpante sud africaine de la famille des Bignoniacées. Floraison en trompettes roses d'octobre à décembre. Bouture offerte par Lucien Baudet d'Arnaud (Locmaria).


Passiflora violacea
Passifloracée hybride de P. caerulea et de P. racemosa, nommée aussi Passiflora amethystina. Grandes fleurs globuleuses violet pourpre à couronne violet foncé de l'été jusqu'en début d'hiver (ses fruits sont insipides). Bouture recueillie sur une palissade à St Pierre Quiberon.

Passiflora 'Coral glow'

Passifloracée hybride de P.manicata, P. Mixta et P. tripartita var. Molissima. Très vigoureuse grimpante à la superbe floraison rose vif de juillet à décembre. Peut couvrir 20m² en deux ans mais se contrôle aisément par la taille en fin d'hiver. La plante m'a été offerte par Guillaume Jégo de la Pépinière La Laurisylve de Port Gwen (Le Palais) qui la propose à la vente ainsi que des dizaines de plantes originales pour climat doux.

Ces 3 grimpantes ne sont pas exigeantes sur le sol mais demandent une situation ensoleillée et l'abri du vent. (-5°C)

Chrysanthème rubellum 'Clara Curtis' 
Astéracée sans doute d'origine hybride proche du chrysanthème de Sibérie. Vivace à fleurs roses parfumées de 7 cm à centre jaune. Prospère au soleil ou à mi-ombre, beaucoup plus belle et compacte si on rabat les tiges en mai puis en juillet. (-15°C). Offerte par Monika Jost de Port Coter (Locmaria)
 Fascicularia pitcairnifolia bicolore 

Broméliacée terrestre du Chili dont les feuilles se parent de rouge en automne pour attirer les pollinisateurs vers les grandes fleurs bleu-pales. Sans doute jetée accidentellement, la plante s'est installée sur 100m² dans une falaise proche de la pointe de Taillefer à Belle-Île où j'ai prélevé un rejet. (-6°C)

 
Erythrina crista galli 
Fabacée formant un arbuste buissonnant épineux originaire des zones chaudes d'Amérique de Sud, ses spectaculaires épis de longues fleurs corail s'épanouissent en début d'été puis en automne. Plein soleil , abri du vent (-6°C). Provient des Pépinières Stervinou ( 29290 Guipronvel)




mardi 13 septembre 2016

Comment garder un beau jardin par temps sec.


Voici quelques images de l’Éden du Voyageur en août et septembre dont certaines prises par Frédéric Chehu, un photographe professionnel passionné de jardin et qui vit à Belle-Île une partie de l'année.
 
Je dispose de réserves d'eau reliées aux gouttières des mes (nombreuses) cabanes ; mais elles sont à sec depuis fin juillet.

Mon puits de 3,5 m a tenu jusqu'à fin juillet, depuis, il donne un demi-mètre cube tous les soirs. Cela suffit pour un tiers du jardin, je fais donc une rotation.
La mare est alimentée par les gouttières de la maison, le niveau a baissé mais reste suffisant pour les nénuphars.
Calcéolaire jaune, Perowskia bleu et Rosa chinensis mutalis
 
 
 Je n'arrose que la partie principale de la pelouse (3000m²), celle qui sert d'écrin aux grands massifs.
Beaucoup de mes allées sont en écorces, parfois végéralisées avec Phylla canescans, une verbénacée sud-américaine très résistante et qui fleuri tout l'été (rusticité -12°C).
 
J'ai épandu de l'engrais liquide sur cette pelouse, (à l'arrosoir) fin juin et mi-juillet, depuis, je l'arrose une fois par semaine.
 
Tous mes massifs sont paillés avec du broyat tout venant mais âgé de plus d'un an, donc composté. Le broyat frais pompe l'azote du sol pour se transformer en humus, je le réserve aux allées et l'entend ensuite autour des plantes.
Cassia floribunda jaune, Halimium lasianthum à feuillage gris et bruyères.

L'Eden du Voyageur possède des massifs composées essentiellement d'arbustes à fleurs peu exigeant en eau. De plus, parmi eux figurent un grand nombre de Légumineuses et autres plantes qui apportent de l'azote au sol ( Genêt, Cassia, Mimosa, Sesbania, Pittosporum, Céanothe) ou vivant en symbiose avec des champignons (Bruyères, Arbousier, arbres fruitiers et d'ornement).

 
Sesbania punicea, Fabacée sud-américaine et abeille charpentière

Cela dit, comme le rappelle ce proverbe Touareg : « Ce n'est pas l'eau qui fait le jardin, c'est le jardinier ».










 


Les visites su jardin se poursuivent jusqu'à fin septembre.


Pour en savoir plus sur les plantes et les Touaregs, consultez mes livres aux éditions Géorama: "Le Tour du mode dans son jardin" et "Proverbes Touaregs"
 




mardi 2 août 2016

Un mois d'août tout feu tout fleur à l'Éden du Voyageur

Le mois d'août est le moment le plus coloré au jardin Éden du Voyageur.



 L'orange des pavots de Californie se mêle au rose opalin du rosier Astronomia qui est encadré à droite par l'onagre 'African queen'.
En fond de massif, un superbe Cassia x floribunda jaune a été colonisé par un groupe de montbrétias orange.
Le buisson argenté sur la droite est un Halimium lasianthum, plante de la péninsule ibérique, hybride naturel entre ciste et halimium alyssoides.


Les agapanthes bleues encadrent des Crocosmias 'Lucifer'.
Deux plantes de la province du Cap, un des haut lieu de la biodiversité végétale.









Les Coreopsis jaunes (USA, Mexique) forment le 1er plan idéal pour les fleurs orange d'un magnifique Leonotis leonorus du Cap. Sur la droite un Cordyline australis pourpre (de Nouvelle Zélande) complète le tableau.

TOUS LES DETAILS SUR CES PLANTES FIGURENT DANS MON LIVRE: "LE TOUR DU MONDE DANS SONS JARDIN" DONT UNE NOUVELLE EDITION VIENT DE PARAÎTRE CHEZ GEORAMA.


 

samedi 9 juillet 2016

Une sélection d'Orchidées de Belle-Île.


L'atlas de la flore du Morbihan recense 11 Orchidacées à Belle-Île mais l'Orchis ustulata n'a pas été vue depuis 2 ans.
Orchis laxiflora
Platanthera bifolia

La plupart fleurissent au printemps, certaines comme les Orchis laxiflora, Orchis à fleurs lâches, (avril-mai), couvrent littéralement des prairies. D'autres sont plus rares et discrètes, telle Platanthera bifolia, Platanthère à deux feuilles, (mai-juin).

 


Depuis le sentier côtier (ou ses abords immédiats) il est possible d'observer : Orchis morio, Orchis bouffon, (avril-mai), Orchis passionis, Orchis de la passion, (mai-juin), Orphrys apifera, Ophrys abeille, (mai-juin), Serapias parviflora, Sérapias à petites fleurs, (avril- sept).

 
Orchis morio
Orchis passionis
Orphrys apifera
Spiranthes spiralis
 
Dactylorhiza maculata
Serapias parviflora
Les Orchidacée, comme le rappelle Gabriel Rivière dans la Flore du Morbihan, « sont des plantes très fragiles, sensibles aux variations physico-chimiques de leurs biotopes, c'est pourquoi certaines espèces sont en forte régression, surtout celles liées aux prairies dites « naturelles », très raréfiées actuellement par mise en culture, drainage ou fertilisation. »
Orchis x alata
 
Par chance les prairies naturelles sont encore bien présentes à Belle-Île, ainsi que la zones dunaires propice, elles aussi aux Orchidacées.
 
On peut voir également:  Dactylorhiza maculata, Orchis tacheté, (juin- début juillet), Listera ovata, Listère à feuilles ovales, (mai-juin, Orchis x alata, Orchis ailé, (avril-mai), Spiranthes spiralis, Spiranthe d'automne (août-oct)

Plusieurs d'entre elles sont mentionnées dans le guide : Découvrir Belle-Île par le sentier côtier ».
 
 



 

 

vendredi 10 juin 2016

Les beaux rosiers de l'Éden du Voyageur



Rosa chinensis mutabilis, une des fiertés du jardin.

Mutation naturelle réalisée dans un jardin de Canton du rosier botanique Rosa chinensis purpurea natif du Yunann. Acheté par Joséphine de Beauharnais pour la Malmaison. Le 1er rosier remontant connu, en vague de mai à novembre. Ne supporte pas les froids supérieurs à -7°C mais accepte les sols maigres et secs. (2x1,5m)

Zéphirine Drouhin, une star à choyer.

Grimpant de type Bourbon créé en 1868 par Bizot. Sans épine, odorant et remontant. Tout pour séduire mais exige ici une bonne terre franche, des arrosages et des fertilisations régulièrement. (2m)


Lavandula dentata, Rosiers Blue eyes, Pénélope, Fleurette : un quartet de choc.

Blue eyes est une obtention de Peter James (2011), le cœur bleu-mauve des fleurs le rend particulièrement attrayant. Odorant et remontant.(0,80x1m).

Pénélope ; un grand classique du révérend Pemberton, odorant et remontant. (1,20x1m)

Fleurette : un grand couvre-sol non parfumé mais remontant. (1,50x3m)


Lavander frienship, Pavots de Californie, Phormium et rosa Opalia, le charme des contrastes.

Lavander frienship, couvre sol créé par Verschuren en 1984. Sa seconde floraison se fait sur de longues tiges souples. (0,80x0,80m)

rosa Opalia, Un rosier de Werner Noack, le créateur d'Eméra, parfumé et remontant. Capable de drageonner et de couvrir plusieurs mètres carrés si on le laisse libre. (1,30x3m)

 
 
 
 
Buff beauty et Rahpsodie in blue, un assemble mélodieux.

Buff beauty créé par le rosiériste l'anglais Brentall en 1939. La beauté chamoisée est un arbuste légèrement remontant mais bien parfumé, il a besoin d'un traitement contre l'oïdium.(1,5x2m)

Rahpsodie in blue, fruit de la passion d'un amateur anglais, F.R Colishaw qui cherchait à créer une rose bleue. Remontant et parfumé. Demande un tuteurage et atteint rapidement 2m.
 

Une phrase à méditer:
« Si vous prenez l’habitude de planter vos rosiers en association avec d’autres arbustes et plantes herbacées, vous profiterez pleinement de vos rosiers sans que ceux-ci soient pour autant en surnombre. Vous échapperez ainsi au sentiment terrible, si familier aux vieux fous de roses, qu’après la mi-juillet, l’année est finie. » Christopher Lloyd.

jeudi 5 mai 2016

Decouvrir Belle-Île par le sentier côtier, vient de paraître.


Amiral Willaumez
La beauté et la diversité des paysages de Belle-Île séduit le visiteur dès ses premiers pas sur le sentier côtier. Mais découvrir l'île avec ce guide va permettre beaucoup plus:
 
 
 
D'aller à la rencontre de personnages qui ont marqué l'histoire de ce poste avancé de la frontière ouest de la France.
 



Panicaut maritime
D'identifier un grand nombre de plantes rares et protégées qui fleurissent en bord de côte.

Tufs graphiteux de Bordardoué
 

Feunten Wenn à l'Est de Port Huellen
 
 


 D'aborder les spécificités géologiques visibles le long des rochers du littoral.

 
Mais aussi de connaître certains lieux un peu à l'écart du sentier mais plein de charme.





EN VENTE PARTOUT


jeudi 28 avril 2016

Les Cistes entrent en scène au jardin Éden du Voyageur

Cistus purpureus

Cistes, des fleurs pleines de charmes.

Les cistes viennent de rejoindre la palette fleurie du décors printanier au Jardin Éden du Voyageur. Ce sont des arbustes à fleurs d'origine méditerranéenne qui apprécie la douceur et demandent des sols drainants. Leurs fleurs chiffonnées s'épanouissent en mai.

Ciste de Landerneau
 
 Le Jardin Éden du Voyageur présente de beaux massifs avec : Cistus purureus, Cistus purureus alba, Cistus pulverulentus et Cistus hirsutus ; cette dernière, originaire du sud de la côte atlantique, fleurit en juin. On la trouve à l'état spontané en Bretagne et port également le nom de ciste de Landerneau.

Halimium lasianthum
Dans la famille des cistacées, le Jardin Éden du Voyageur accueille également un très beau Halimium lasianthum et un jeune Halimicistus butter cream.


 


L'huile essentielle de ciste : un antiseptique mais aussi un « viagra » naturel !


Pierre Belon décrit la collecte du Ladanum dans son passionnant récit «  Voyage au Levant (1553) : « Entre les notables choses que l’on peut voir en Crète est la manière de faire le ladanon, qui est une drogue les plus renommées qui soit en nos parfums. Il n’est pas fait de la plante du lédon, ainsi que les anciens ont estimé, mais d’un autre petit arbrisseau nommé cistus, dont il y si grande quantité que les montagnes du pays en sont toutes couvertes.»
 

Les vertus respiratoires du ladanum étaient appréciées des émirs et pachas de Constantinople dont les nombreuses épouses n’avaient pas souvent l’occasion de « prendre l’air ». On parfumait donc harems et gynécées avec l’huile essentielle de ciste qui purifiait l’atmosphère par son pouvoir antiseptique et évitait rhinites et sinusites. Les messieurs quant à eux profitaient des qualités de stimulant sexuel du parfum. Les bergers, conscients de ces atouts, vendaient fort cher leur cire miracle. Le prix en est resté très élevé de nos jours.
 
Pour tout savoir sur les Cistes et la vie passionnante de Pierre Belon, il suffit de commander Le Tour du monde dans son jardin, en cliquant ici