dimanche 23 août 2020

Un printemps pas comme les autres

Le printemps 2020 n’a pas été propice aux visites de jardins. Ce petit florilège des massifs les plus originaux de cette saison permettra d’en profiter virtuellement.


Les Echium de Madère, candicans, fastuosum et nervosum forment des buissons persistants à grandes feuilles allongées, décoratifs toute l’année. Chacun d’eux se parent en avril d’une vingtaine de hampes dans les plus beaux tons de bleus. Ils résistent à – 10°C et à la sécheresse estivale, même en plein soleil.

Ces Echium du massif suivant sont le résultat de la rencontre à l’Eden du Voyageur, d’Echium des Canaries avec ceux de Madère. Le fruit de leur amours est une espèce hybride, vivace, comme celle de madère et hautes fleurs que celles des Canaries, un must !

Autour d’eux, des pavots de Californie orange et des érigérons du Mexique. A l’arrière un palmier Butia capitata du Chili qui peine à s’implanter et un Photinia fraseri ‘red robin’ aux jeunes pousses rouges.








Un peu plus loin, ce Phoenix des Canaries déploie ses palmes au-dessus d’un Genista hispanica, une sorte d’ajonc peu piquant dont les fleurs jaunes s’harmonisent avec les Ospteospermum du Cap qui tapissent le devant du massif.

Pour terminer cette visite, un Beschorneria yuccoides du Mexique côtoie un Fremontodendron californica, ce dernier appartient à la famille des Sterculiacées, comme le cacao, leurs feuilles poussent directement sur les branches. Il a été dédié à John Fremont (1841-1890), un officier et explorateur américain qui a tracé un itinéraire pour descendre dans le Grand Canyon du Colorado. Quant aux Beschorneria, il compte parmi les Agavacées mais ne pique pas, il a été dédié au botaniste allemand Friedrich Wilhelm Christian Beschorner (1806–1883) . Tous deux résistent jusqu’à -8°C et supportent très bien la sécheresse.